Entrainement des "anciens"
Le lendemain de notre entrainement « parents-enfants », nous nous étions lancés un deuxième défi :
rassembler un maximum d’anciens judokas sur notre tapis à l’occasion d’un entrainement qui leur serait spécialement destiné. Nombreux sont en effet les judokas de notre groupe qui, après avoir fait leurs preuves pendant des années, ont abandonné leur sport parfois malgré eux, pour des raisons diverses.
Une fois les invitations lancées, c’est très timidement que les inscriptions ont commencé à rentrer. Nous nous sommes longtemps demandé si nous verrions la tête d’un « ancien » ce mercredi 4 janvier. Ce n’est en effet que 2-3 jours avant que les premiers ont osé donner une réponse positive : ils seraient bien là pour l’occasion !
Comme la veille, nous étions presqu’une trentaine sur les plaques au début de l’entrainement. Le profil des participants était toutefois quelque peu différent : nous retrouvions des judokas ceintures vertes, bleues, marrons ou noires, mais qui parfois n’avaient plus enfilé un judogi depuis au moins 10 ou 15 ans.
Très vite, on se rendit pourtant compte que tout n’avait pas disparu : les attitudes, les réflexes, la technique revient vite. Le judo ayant beaucoup évolué ces dernières années, il est parfois difficile de se plier aux nouvelles règles. Ah, que l’on aimerait encore ramasser les jambes avec les mains ! Pour le reste, ce qui n’a clairement pas changé, c’est la volonté affichée par ces judokas. Peu importe que la condition ne soit plus optimale, il fallait les voir se « rentrer dedans » sans compter, comme à la belle époque.
En résumé : 2 heures de re-découverte, de travail, d’engagement, de plaisir, de nostalgie aussi. On aimerait que cela puisse avoir une suite, tant il nous semblerait triste que le spectacle s’arrête déjà. Le virus du judo est bien là, reste à voir si concrètement la vie permet qu’on lui redonne un peu de place.
Merci et bravo à vous tous d’avoir répondu présents. Merci à ceux qui, bien qu’absents, nous ont recontactés et donné de leurs nouvelles. On remettra ça, promis !
Débo